L’inspiration : pour Boris Bergman et
David McNeil, tous deux polyglottes, inspiration rime avec langues étrangères
(en particulier l’anglais et le russe) et sonorités.
Le métier de parolier : un métier axé sur « la
création et le partage » selon David McNeil, où ils apprécient l’ambiance
joyeuse de collaboration des studios. Pour arriver au métier de parolier, il
doit d’abord y avoir une envie d’écrire, comme des petites bandes-dessinées, et,
pour les deux artistes, le fait d’avoir entendu une autre langue joue aussi un
rôle important.
Différences culturelles francophones/anglophones : les Français aiment écouter
les paroles des chansons alors que pour les Anglophones, le plus important est
que la chanson sonne bien.
La popularité/le succès : le succès est venu très
vite, dès leurs débuts. Le grand tube « Rain and tears » des
Aphrodite’s Child écrit par Boris Bergman est sorti avec les pavés. Ils se sont
vite entourés des plus grands. À la sortie de « Mélissa » de Julien
Clerc dont les paroles sont de David McNeil, la question s’est posée de savoir
s’il fallait populariser une chanson notamment par le biais des paroles.
Le cinéma : tous deux sont passés par
une phase d’acteur et le cinéma a été une belle expérience. Pour Boris Bergman,
le métier de parolier peut se comparer à celui de scénariste : « composer
des paroles est un peu comme écrire un film de cinéma ; il s’agit de
donner un sens au son et, même quand le sens a disparu, le son a toujours un
sens ». Les chansons les plus réussies sont comme des petits films, à
savoir qu’au cinéma, on a 10 minutes pour convaincre. Quant aux paroliers, ils doivent
accrocher les gens dès les deux premières lignes d’une chanson.
Anecdotes sur les grands noms de la chanson française :
- Montand aimait changer le rythme des chansons et dans son interprétation de la chanson « Hollywood » de David McNeil passe de la 1ière à la 3e personne
- Alain Bashung acceptait les textes de Boris Bergman à la virgule près, mais lui faisait ensuite changer le texte un nombre incalculable de fois au gré de ses envies.
- Charles Trénet qui a été l’un des précurseurs de la chanson française d’aujourd’hui a été influencé par la sonorité anglo-saxonne, les phrases courtes, dont beaucoup commencent par un D
- Serge Gainsbourg et sa chanson des sucettes d’Annie est un rare exemple où une traduction presque littérale a fonctionné pour l’adapter à l’anglais
- Montand aimait changer le rythme des chansons et dans son interprétation de la chanson « Hollywood » de David McNeil passe de la 1ière à la 3e personne
- Alain Bashung acceptait les textes de Boris Bergman à la virgule près, mais lui faisait ensuite changer le texte un nombre incalculable de fois au gré de ses envies.
- Charles Trénet qui a été l’un des précurseurs de la chanson française d’aujourd’hui a été influencé par la sonorité anglo-saxonne, les phrases courtes, dont beaucoup commencent par un D
- Serge Gainsbourg et sa chanson des sucettes d’Annie est un rare exemple où une traduction presque littérale a fonctionné pour l’adapter à l’anglais
Événement
organisé par Dr Michaël Abecassis,
Cinéma
et la Culture Française à Oxford
Article
rédigé par Amandine Lepers-Thornton (novembre 2016)
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